Belvédère des 4 lacs-Jura
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Alors là je prend un coup de vieux, car pour ses 100 ans, il y a donc 20 ans, je la fréquentais (avec mes amis spéléologues d'Ile de France, amical souvenir à eux) durant 2 jours et une nuit le 17 juin 1989. Un pote nous avait branché, le metteur en scène cherchait des alpinistes et des spéléos pour l'anniv de la vieille Dame.

Devant 500 000 personnes, habillés et éclairés par Paco Rabanne nous évoquions " Le Grand Mécano" la pièce maîtresse du spectacle, la naissance de la tour en descendant, remontant et redescendant sur une corde de 10 cm 5 de diamètre, tel une araignée sur son fil, depuis l'arche de 56 mètres au rythme des "Tambours du Bronx" qui tapaient comme des fous sur leur baril en fer 60 mètres plus haut au deuxième, et de la terre à l'antenne éclairée comme jamais elle ne fut, la tour scintilla.

Tous les tableaux étaient somptueux avec plus de 4500 figurants.

Et puis dans la tour pendant les répets, on était chez nous on pouvait s'y balader comme on voulait avec notre "pass" de "suspendus".

Parmi les temps forts, pour nous qui étions au "premier balcon", il y eu la marseillaise par le ténor  Placido Domingo et un nombre incroyable de figurant qui scandaient" liberté liberté ", l'arrivée de Johnny avec cinquante harley, C.Nougaro, C.Trenet, J.Migenes, C.Aznavour et M.Matthieu (déjà présente dans les bon coups) Et puis il y eu le lâché de milliards de confettis bleus blancs rouges et là il n'y avait plus de vide, si on n'avait pas eu un moment de lucidité en une fraction de seconde on était prêt à se décrocher et à  courir sur ce sol mirage, magique et éphémère, car le vide avait disparu.Et puis on eu la chance de danser sur nos cordes pendant que Stevie Wonder 56 mètres plus bas nous livrait pour l'apothéose du spectacle un "happy birdhday" dont il avait le secret.Et puis et puis ce fut  le feu d'artifice, je n'en ai jamais vécu un semblable et ça ne pourra pas arrivé car la tour bougeait, la tour résonnait d'un incroyable fracas, nous étions un élément du feu et puis, malheureusement, à un moment, nous retouchâmes le sol et en souvenir nous repartîmes avec nos cordes brulées, pour l'éternité?

Merci aux parisiens comme disait le maire de l'époque (dur pour leurs impôts), merci au cow-boy Ronald Reagan d'être passé.

Ce fut un moment rare, inoubliable, on a été des privilégiés et on espère tous refaire le coup sur cette superbe via feratta pour ses 200 ans!

Mais pouvoir dire, 20 ans après "j'y étais", c'est déjà pas si mal.

La vidéo

 



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